http://

Déménager en résidence pour retraités.

La chronique du 3 mars est la première d’une série de 3 chroniques qui portera sur le moment où une personne âgée sera amenée à déménager en résidence. Plusieurs chroniques porteront sur le sujet puisqu’il s’agit d’un sujet qui est large et hautement important.

Avec la pandémie, plusieurs enfants ont observé chez leurs parents une certaine perte d’autonomie. Cela se traduit par une moins bonne alimentation ou une diminution des capacités physiques et cognitives.

C’est lorsque l’on remarque ces changements chez nos proches que la question nous vient à l’esprit. Est-ce qu’il est temps pour nos parents de déménager dans une résidence pour personnes âgées ?

La première chose à faire est d’en parler, les enfants ensemble dans un premier temps car il est primordial que tous les membres de la famille soient en accord et aient le même discours avant d’aborder le sujet avec leurs parents. De cette façon, le clivage entre les membres de la famille sera évité.

Il faut également être conscient qu’on risque de rencontrer un refus ou de la résistance au début. Il faut malgré tout respecter le choix de nos proches et continuer les discussions sur le sujet.

Il n’y a pas seulement les RPA. D’autres options sont envisageables lorsque nous sommes dans les débuts d’une certaine perte d’autonomie.

• On peut commencer par simplement passer d’une grande maison à un plus petit appartement. Celui-ci demandera moins d’entretien et de travail et il pourrait être mieux adapté comme par exemple s’il est muni d’un ascenseur.
• Voir avec le CLSC de notre région s’il y aurait possibilité de recevoir le service du soutien à domicile directement à la maison.

L’important est de bien cibler les besoins afin de faire le meilleur choix pour sa situation.

Sébastien nous décrit les 4 profils types de personnes âgées qui déménagent en résidence :

1. Ceux qui se préparent 2 à 3 ans à l’avance en faisant des rénovations dans leur maison et en visitant beaucoup de résidences.
2. Ceux qui se tournent vers les RPA lorsqu’un des deux conjoints tombe malade et que l’autre n’est pas en mesure d’assumer seul toutes les responsabilités.
3. Ceux qui suite à une chute et une hospitalisation se font dire qu’ils ne seront pas en mesure de retourner dans leur maison et se retrouvent dans l’urgence de trouver une place en RPA sans être préparé ou avoir fait des recherches.

Finalement, il y a de plus en plus de jeunes retraités (dans les 70 ans) qui souhaitent venir en résidence afin de profiter de la vie sans avoir toutes les responsabilités qui viennent avec une maison.

Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une grosse étape dans la vie et il est important d’y être préparé si on souhaite que l’expérience soit réussie.